Checklist énergie : ce que les entreprises doivent savoir

L’énergie représente un poste de dépense important pour les PME, impactant directement leur compétitivité. Pour répondre à cet enjeu, un comité de crise sur l’énergie a été mis en place depuis 2022.

Animé par le Médiateur des entreprises, ce comité réunit les principaux fournisseurs d’énergie ainsi que les organisations interprofessionnelles représentatives, dont la CPME. Pour aider les PME en matière de fourniture d’énergie, le comité propose une « checklist » qui apporte une première série d’informations et de conseils sur quatre thématiques : les contrats, les prix, les aides et les possibilités de médiation avec les fournisseurs. Régulièrement actualisée avec les parties prenantes, la nouvelle version de cette checklist vient d’être mise en ligne sur le site du Médiateur des entreprises. Elle intègre notamment un point spécifique sur la baisse du tarif réglementé de vente d’Électricité (TRVE), qui interviendra le 1er février 2025, ainsi que des informations sur les bénéficiaires de cette mesure.

En savoir plus : https://swll.to/MaR1xgM

La CPME tire un coup de semonce

Depuis maintenant plusieurs semaines, la CPME alerte, en vain, sur les inquiétudes mais également sur l’exaspération grandissante de ces chefs d’entreprise de TPE-PME qui se battent au quotidien pour faire vivre et développer leur entreprise en France.

C’est maintenant aux dirigeants de grandes entreprises de se faire entendre. Combien faudra-t-il de délocalisations, de disparitions d’entreprises et de chômeurs supplémentaires pour qu’on comprenne que l’alerte du monde patronal est sérieuse ?

Si les grandes entreprises et les TPE-PME sont différentes à bien des égards, elles contribuent à faire vivre le tissu économique français à travers les territoires. Les unes comme les autres sont confrontées à la même avalanche de normes et de lourdeurs administratives, à la même instabilité fiscale et règlementaire, à la même augmentation larvée du coût du travail. 

Le diagnostic est désormais connu. Le déficit public asphyxie chaque jour davantage le monde entrepreneurial. Et pourtant, la réforme de l’action publique est constamment repoussée. 

En 2025, les dépenses publiques vont continuer à augmenter et la pression fiscale sur les entreprises va, contrairement aux promesses, s’accentuer. 

Parallèlement, les textes encadrant les moindres faits et gestes des entreprises se multiplient. Alors que la nouvelle administration américaine annonce un plan de 500 milliards de dollars pour le déploiement de l’intelligence artificielle (IA), l’Europe adopte un « IA act » pour règlementer son utilisation et la France, jamais à la traine, imagine une « charte d’engagement pour une IA responsable et inclusive ». Tout est dit. Deux salles, deux ambiances. 

Il est temps que les décideurs politiques comprennent que leurs atermoiements sont suicidaires pour notre économie, pour les grandes comme pour les petites entreprises, et pour ceux qui les font vivre au quotidien. 

Il ne s’agit pas d’un appel au secours mais d’un coup de semonce.

Comment faciliter l’accès des PME aux financements européens ?  

 Le  15 janvier 2025, la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE) ont publié leur enquête sur l’accès au financement des entreprises. Globalement, les résultats montrent que celles-ci ont bénéficié en 2024 de meilleures conditions de financement par rapport à l’année précédente, sans pour autant retrouver les niveaux atteints avant le Covid.

Réalisée auprès de 16 000 entreprises à travers l’UE (dont 92% de PME), l’enquête met en lumière les différentes problématiques freinant l’accès des PME aux financements européens et propose différentes solutions pour y remédier :

  • Simplifier les procédures de demande de financement pour les PME ;
  • Faciliter l’accès aux prêts bancaires en réduisant les exigences de garantie ou de sûreté et proposer des taux d’intérêt plus avantageux ;
  • Diversifier les sources de financement, notamment grâce à l’utilisation de fonds propres ou via un accès facilité au crédit commercial ;
  • Lutter contre les retards de paiement ;
  • Accompagner les PME dans les négociations avec les institutions financières ;
  • Soutenir la croissance des entreprises innovantes.

Toutefois, le rapport précise que ces solutions ne peuvent être uniformes et que, si elles veulent être efficaces, celles-ci doivent être adaptées aux spécificités de chaque PME. Seule une approche globale, alliant entrepreneurs, institutions financières et pouvoirs publics pourra permettre de répondre aux défis et contraintes freinant la croissance et la compétitivité des PME.

Rapport complet disponible

La nouvelle obligation de partage de la valeur

Podcast 🎙️

Entrée en vigueur le 1er janvier 2025 pour les entreprises de 11 à 49 salariés, cette nouvelle règle impose aux entrepreneurs de choisir parmi plusieurs options.

Qui est concerné ? Quelles sont les modalités de mise en place ? Quels sont les avantages et les inconvénients ? Toutes les réponses en moins de 10 mn par Eric Chevée, chef d’entreprise dans le commerce d’ameublement et vice-président de la CPME en charge des affaires sociales.

Ecoutez ce 8ème numéro de la série : « Focus PME : le podcast des experts de la CPME », qui propose des explications resserrées et pratiques d’experts de la CPME sur les sujets clés de l’actualité des entreprises.

https://swll.to/jwuSla

[Communiqué de Presse 🔴] Emploi : les choses se compliquent…

La forte augmentation du chômage (+3,9% au 4ème trimestre 2024), couplée à une diminution des intentions d’embauche (-2,4%), confirme nos craintes. L’activité économique marque le pas et les conséquences sur l’emploi commencent à se faire sentir. Il est à craindre que cela ne s’accélère si rien n’est fait pour inverser la tendance.

Dans ce contexte, il est plus que jamais essentiel de ne pas sacrifier les entreprises sur l’autel du compromis politique. Toute augmentation du coût du travail, des impôts ou des taxes, se traduirait immanquablement par de nouvelles défaillances.

Le bonneteau fiscal consistant à diminuer des dépenses pour ensuite les compenser par de nouvelles recettes ne tromperait personne. Demander un effort financier aux collectivités d’un côté et, de l’autre, leur offrir la possibilité d’augmenter le versement mobilité sur les entreprises et les frais de notaire sur les ménages, ne serait, par exemple, rien d’autre qu’un jeu de dupes.

Il est temps de réaliser la fragilité de notre économie. Les entreprises voient les carnets de commandes se contracter. Leur trésorerie est fragilisée par les augmentations de coûts. Les contraintes administratives et règlementaires s’accumulent. Et le contexte géopolitique inquiète celles qui sont exposées à la concurrence internationale.

Il est indispensable de leur donner des perspectives positives.  

[🔴 Communiqué de presse] Amir Reza-Tofighi, 40 ans, est élu président de la CPME

Les adhérents de la CPME, réunis aujourd’hui à 15h00 en Assemblée générale élective, ont élu l’entrepreneur Amir Reza-Tofighi, avec 65,4% des voix.

Chef d’entreprise dans le secteur des services à la personne et créateur de plusieurs entreprises dans la tech, Amir Reza-Tofighi est le plus jeune dirigeant à être porté à la présidence de la CPME, première organisation patronale interprofessionnelle française en nombre d’entreprises adhérentes.

Fils de réfugiés politiques iraniens. Amir Reza-Tofighi est né en France en 1984, et a grandi à Grigny. Diplômé de Centrale Supélec et de HEC, il a co-fondé à l’âge de 21 ans Vitalliance, entreprise d’aide à domicile pour les personnes dépendantes, dont il a pris la direction, seul, en 2014. L’entreprise est devenue un acteur majeur du secteur. Il a également co-fondé Heetch, plateforme de transport nocturne, et Click and Boat, site de location de bateaux entre particuliers, deux entreprises aujourd’hui présentes à l’international.

En parallèle, il s’est engagé dans la défense de l’entrepreneuriat. Il a présidé la Fédération française des services à la personne et de proximité (Fédésap) de 2016 à 2022.

Après avoir occupé plusieurs mandats pour le compte de la CPME (Unédic) il a été nommé président de la commission Innovation, mandat au cours duquel il a notamment piloté un programme de déploiement de l’IA dans les TPE-PME. Il siège, par ailleurs, au comité exécutif de la CPME nationale depuis 2019.

« Je m’engage à porter chaque jour le combat des valeurs qui sont celles de notre Confédération : le travail, l’effort, le mérite, la responsabilisation et la prise de risques. Toutes ces valeurs qui font des entrepreneurs que nous sommes, les bâtisseurs de la nation. Je tiens également à rendre hommage à François Asselin, dont l’action et la vision ont permis de transformer profondément la CPME et de renforcer son influence. » a déclaré Amir Reza-Tofighi.

Crédit photo : Sophie Palmier

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Les nouvelles exigences de la facturation électronique

Podcast 🎙️

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🔎 Pour vous aider à mieux comprendre la réforme de la facturation électronique qui entrera en vigueur le 1er janvier 2026, et prendre les bonnes décisions, Benedicte Caron, dirigeante et vice-présidente en charge des Affaires économiques de la CPME vous guide sur les premières étapes à suivre pour réussir cette transition et limiter les risques.

👉 Il s’agit du huitième numéro de la série : « Focus PME : le podcast des experts de la CPME ». Cette série propose des explications resserrées et pratiques d’experts de la CPME sur les sujets clés de l’actualité des entreprises.

https://lnkd.in/eyWGgSUb

[🔴 Communiqué de presse] Un discours de politique générale, très … général

   Le Premier ministre, François Bayrou, lors de son discours de politique générale s’est érigé, et l’on ne peut que s’en féliciter, en garant de la stabilité, indispensable pour redonner aux entreprises lisibilité et visibilité.

Il a fait de la réduction de la dette un point cardinal de son action à venir. Il est cependant à craindre que dans la situation actuelle des comptes publics, un déficit fixé à 5,4% en 2025 ne soit pas à la hauteur des enjeux.

De plus, au-delà d’une volonté affichée de « réforme de l’action publique » d’une part, et de « débureaucratisation » d’autre part, ce discours manque singulièrement de précisions sur les moyens d’y parvenir. Dans ce contexte, la CPME restera extrêmement vigilante pour éviter tout prélèvement obligatoire supplémentaire ou toute augmentation- directe ou indirecte – du coût du travail.

Par ailleurs, en ce qui concerne la réforme des retraites, mettre les partenaires sociaux devant leurs responsabilités sans pour autant détricoter en parallèle la réforme en cours, semble une méthode de nature à apaiser les choses. La CPME participera bien entendu à cette concertation et évoquera, notamment, la nécessité de corriger l’actuel déséquilibre entre le secteur public et le secteur privé. Elle proposera également des pistes pour sécuriser notre système de retraites en ajoutant au dispositif par répartition, une part de capitalisation individuelle.

En résumé, si la tonalité de ce discours sonne plutôt juste, il conviendra que les actes suivent. Et vite.

 

Réforme de la facturation électronique : comprendre et anticiper

La réforme de la facturation électronique entrera en vigueur le 1er janvier 2026. Elle s’accompagne d’une obligation de transmettre ses données de transactions et de paiement. Cette réforme impose des échéances à anticiper pour garantir une gestion fluide de vos factures.

À savoir : l’État a fait le choix de ne plus créer de portail public de facturation. Les entreprises devront donc obligatoirement utiliser des plateformes de dématérialisation partenaires immatriculées (PDP) pour gérer leurs flux de factures. Le choix de plateforme doit être anticipé mais il ne faut pas forcément se précipiter. En effet, si une liste des plateformes de dématérialisation partenaires sous réserve (PDP) a été publiée dans un souci de lisibilité, la levée des réserves n’interviendra qu’après les tests techniques et fonctionnels.

Pour vous aider à mieux comprendre cette réforme et prendre les bonnes décisions, écoutez le podcast de Bénédicte Caron, dirigeante et vice-présidente en charge des Affaires économiques de la CPME. Elle vous guide sur les premières étapes à suivre pour réussir cette transition et limiter les risques. Une fiche explicative est également disponible pour vous accompagner.

Retrouver le podcast des experts de la CPME : Les nouvelles exigences de la facturation électronique

Pour en savoir plus : notre fiche pratique

La CPME rencontre le nouveau gouvernement

Les 7 et 8 janvier, derniers François Asselin et la délégation de la CPME se sont successivement entretenus avec le Premier ministre, à Matignon, puis avec Véronique Louwagie, la ministre déléguée chargée du Commerce, de l’Artisanat, des PME et de l’Économie sociale et solidaire. Le point sur ces échanges.

Rencontre avec le Premier Ministre

Lors de sa rencontre avec François Bayrou, François Asselin a proposé de discuter avec les partenaires sociaux d’une amélioration de la réforme des retraites. Il suggère notamment de cibler les échanges sur les métiers créant de l’usure professionnelle. 

Il a également indiqué que la CPME était prête, dans le futur projet de budget de l’Etat à accepter le dernier arbitrage sur les allègements de charges sociales, même s’il était perfectible, car il protège le tissu des PME.

Pour en savoir plus, consultez les interviews qu’il a données à l’issue de cet entretien : 

Rencontre avec la ministre déléguée chargée du Commerce, de l’Artisanat, des PME et de l’Économie sociale et solidaire

François Asselin a rencontré le lendemain, Véronique Louwagie. Il est revenu sur la conjoncture et l’état d’esprit des PME, affecté par le climat d’incertitude. Il a précisé la position de la CPME sur différents sujets comme le PLF et le PLFSS, l’indispensable chantier de la simplification, la réforme des retraites, mais aussi différents dispositifs qui impactent les PME comme les jours de carence, le dispositif de CSRD, la directive NIS 2 ou encore, la facturation électronique.